Jeton de l'école de Médecine de Paris, vers 1850

Titre

Jeton de l'école de Médecine de Paris, vers 1850

Création/Exécution

DUMAREST Rambert

  • NomDUMAREST
  • PrénomRambert
  • Lieu de naissanceSaint-Etienne
  • Date de naissance1750
  • Lieu de décèsParis
  • Date de décès1806
  • Nationalité / CultureFrançaise
  • FonctionGraveur
  • FonctionDessinateur
  • Notice biographiqueDumarest, né à Saint-Etienne, remarqué par Bulton, travailla à Birmingham et grava de nombreuses médailles et jetons dont des monnerons (Jean-Jacques Rousseau, La Fayette ). Après son retour en France, il sera élu membre de l'Institut en 1800.
    D'après CGB "monnaies VI", 04/10/2010.
    ____
    Il commence la gravure à la manufacture d'armes de Saint-Etienne en ciselant les platines ou les gardes d'épées.
    Ses parents, attachés à l'une des principales fabriques d'armes de cette ville, l'y employèrent dès ses plus jeunes années...Il vint ensuite à Paris, où il se voua à la ciselure pour l'orfèvrerie et la bijouterie. Ce genre de talent, qui de nos jours est tombé entre les mains de praticiens qu'un injuste préjugé ne met guère au dessus de la classe des simples ouvriers, est cependant une branche de la sculpture, et dans le beau siècle des arts en France, des statuaires du premier mérite se firent un honneur de s'y exercer.
    Dumarest ciselait les métaux avec adresse et intelligence, mais il ne possédait point encore les principes du dessin. Il sentit le besoin qu'il avait de s'instruire, et sacrifia une partie de son temps à des études académiques. Ses efforts furent couronnés du succès; il devint artiste, et acquit de la considération. Sa fortune n'en était pas meilleure, et il se vit obligé de s'attacher comme graveur à la manufacture de Soho, en Angleterre. A peine y était-il arrivé, que des mouvements de révolution commencèrent à agiter la France. Dumarest conçut des inquiétudes pour son pays et pour sa famille...
    Quelques mois avant la rupture des deux puissances, Dumarest quitta l'Angleterre, après un séjour de deux années, et revint à Paris...
    Dans ces temps de désordre qui mirent la France en deuil, les arts obtinrent néanmoins quelques instans de faveur; un concours général fut ouvert à tous les genres de talent. Dumarest, pour la première fois qu'il exposait ses ouvrages en public, présenta deux empreintes de médailles, l'une représentant la tête de J. J. Rousseau, l'autre le buste de Brutus l'ancien. La première obtint le premier prix, et les coins furent acquis pour la monnaie des médailles; on lui décerna pour la seconde, l'exécution d'une médaille de 6000 fr., dont le sujet était à son choix...
    On cite comme les meilleurs ouvrages de Dumarest la grande médaille du Poussin, celle du Conservatoire de musique, avec la figure en pied d'Apollon, d'après le modèle de M. Lemot; la médaille de l'institut, avec le buste de la Minerve antique du Musée Napoléon; une seconde médaille du Poussin, plus petite que la première; c'est celle que l'on distribue aux élèves qui ont remporté les premiers prix de peinture et de sculpture; enfin une petite médaille d'Esculape pour l'Ecole de Médecine. Elle est réputée le chef-d'œuvre de l'artiste, elle est aussi la dernière production de son talent...
    Guidé par l'amour de son art, il allait entreprendre une suite nombreuse de portraits des hommes les plus célèbres de la France dans les sciences, dans les lettres et dans les arts, quelques-unes de ces médailles étaient déja exécutées, ou modelées en cire.
    De combien de monumens n'aurait-il pas enrichi son pays, si le terme de ses jours n'eût été abrégé par une complexion faible... Il est mort le 4 avril 1806.
    Le 4 octobre de la même année, M. Lebreton, secrétaire perpétuel de la classe des beaux-arts, a lu dans une séance publique de l'Institut l'éloge de Dumarest; il a mis autant d'intérêt que de talent à louer cet habile artiste, dont il fut l'ami. L'éloge de Dumarest par M. Lebreton, fait partie des mémoires de l'Institut.
    Source : "Morceaux choisis du salon de 1808" par Charles Paul Landon.

D'après

1804

Paris

1850 : vers

Paris

Domaine

Numismatique

Matière et technique

Argent, frappé

Mesures

Poids en g. : 12.90

Diam. maximum en cm : 3

Epaisseur en cm : 0.312

Notice

Jeton de l'école de médecine de Paris, d'après Rambert Dumarest. La version originale porte sous le portrait la date de l'an XIII (1804-1805)
Avers : inscription en trois lignes : ECOLE / DE MEDECINE / DE PARIS, entourée d'un serpent cornu, noué, à la langue bifide.
Revers : tête ou buste court d'Esculape à gauche, avec dans le champ vers 8H00 le bâton (ou le miroir ?) au serpent lové (ancêtre du caduçée).

Auteur de la notice

Becuwe, François

Ancienne(s) Collection(s)

Fonds ancien du musée

Mot clé

Médecine

Serpent

Caducée

Bâton (Esculape)

Esculape

Paris

1850 : Vers

N° INV.

NUM.MD1970

Crédits

Clichés François Becuwe © Palais des Beaux-Arts de Lille.

Objet associé

dans d'autres collections

BIUSANTE Paris Descartes anmhaas0192 : même gravure

; http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/image?anmhaas0192 : même gravure

; http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/image?meda0141 : même gravure

Dernière mise à jour

lundi 15 avril 2024 16:37:49

Département

Numismatique, Armes